Note de presse

Quatrième Journée Mondiale de la Dignité des victimes de la Traite de Personnes Port-au-Prince 30 juillet 2017

A l’occasion de la quatrième journée mondiale de la dignité des victimes de la  traite des êtres humains, l’Observatoire Haïtien sur la Traite et le Trafic de personnes et le CODDEMIR dénoncent toute forme d’impunité au profit des groupes criminel en col blanc qui souvent caché derrière une immunité. En cette occasion, la journée mondiale des victimes, l’Observatoire tient à rappeler que les États Membres des Nations Unis ont  adopté la résolution 68/192 et proclamé le 30 juillet « Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite des êtres humains ». L’objectif de cette journée est de faire connaitre la situation des victimes de la traite humaine, promouvoir et protéger leurs droits.

Aujourd’hui, le rapport du Département d’Etat Américain a classé Haïti en catégorie II, c’est-à-dire on a considéré qu’il y a des efforts pour améliorer la situation. Mais en réalité nous faisons face à une situation d’impunité dans le pays qui parait comme un obstacle dans la lutte contre la traite. En Haïti, ce phénomène demeure invisible et complexe entrainant des méfaits sur la population.

En outre, de grands segments de la population haïtienne reste désinformer et non sensible à la problématique de la traite de personnes. Il est un impératif de travailler afin de mieux informer la population et aider à lutter pour le respect de la dignité des victimes. En ce sens, les actions de sensibilisation gagnent à être plus répandues de sorte que les vrais concernés soient effectivement touchés.

En effet, les victimes de traite ont souvent consenti à de fausses propositions et promesses des trafiquants et non pas aux situations d’exploitation et de violation de leurs droits dans lesquelles elles se retrouvent finalement. Pour cela, l’Observatoire et le CODDEMIR crient une alarme pour le respect de leur dignité et demande aux autorités compétentes pour prendre les mesures qu’il faut pour que les victimes soient traitées selon le principe du respect de la dignité humaine.

A cette occasion, l’Observatoire et le CODDEMIR recommandent aux autorités compétentes :

  1. Que l’Etat haïtien prendre ses responsabilités pour respecter et faire respecter les droits des victimes et de garantir le respect de leurs dignité.
  2. Que la justice joue ses rôles dans la mise en application les lois en vigueurs en matière de la protection et d’assistance aux victimes.
  3. Que la justice Haïtien saisit l’occasion de la journée Mondiale de la Dignité des victimes pour faire la lumière sur le cas de 31 jeunes filles victimes le 5 février 2017 à Kaliko Beach.

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