Note de presse

L’intérêt supérieur de l’Enfant doit être au centre des préoccupations à l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées

Le 3 décembre 2017 marque la journée internationale des personnes handicapées, à l’occasion de cette date la Fondation « Zanmi Timoun » invite l’Etat haïtien à prendre des mesures appropriées afin de faire respecter le Droit des personnes handicapées dans le pays selon le vœu de la Convention internationale relative aux Droits de ces dernières. Cette Convention a été adoptée par l’Assemblée des Nations Unies le 13 décembre 2006 et elle est entrée en vigueur le 3 mai 2008. En cette date d’une grande importance, la Fondation « Zanmi Timoun » œuvrant dans le domaine des Droits de l’Enfant sensible à sa mission s’est montrée très préoccupée du manque d’encadrement dont sont victimes les personnes handicapées notamment les petites filles et les petits garçons.
En Haïti, si la constitution du 29 mars 1987 fait l’obligation à l’Etat haïtien de garantir le droit à la vie, à la santé, au respect de la personne, à tous les citoyens sans distinction, la Convention relative aux Droits des personnes handicapées que l’Etat haïtien, a ratifié le 12 mars 2009 précise les traitements que droit bénéficier cette catégorie de personnes. En effet, dans son article 5, la Convention relative aux Droits des personnes handicapées stipule : « les Etats Parties doivent interdire toutes les discriminations fondées sur le handicap. Les personnes handicapées ont droit à l’égale protection et à l’égal bénéfice de la loi, qui fait obligation aux Parties de prendre toutes les mesures appropriées pour faire en sorte que des aménagements raisonnables soient apportés. Ces mesures ne sont pas réputées constituer une discrimination. »
En effet, La Fondation « Zanmi Timoun » a saisi de cette occasion pour plaider en faveur de la réinsertion et l’inclusion des enfants handicapés, trop longtemps méprisés, dans la vie sociale. L’organisation dénonce aussi la défaillance des structures adéquates qui fragilise les handicapés comme par exemple : la construction de bâtiments inappropriés, l’inexistence d’école respectant les normes, l’absence de manuels pour l’enfant mal voyant et non voyant, les difficultés de circuler librement dans les rues, la mauvaise occupation des espaces par les marchandes des rues, etc.… Tout ceci pose un problème majeur pour la personne handicapée, la vie sociale est souvent un piège.
La Fondation « Zanmi Timoun » croit qu’il est unanime à reconnaitre que les enfants handicapés doivent trouver leur place au sein de la société. Cependant, dans la pratique force est de constater qu’il en va tout autrement. Par contre l’organisation relève quand bien même quelques progrès même si très peu significatif comme le Secrétaire d’Etat à l’intégration et quelques emplois à certains jeunes handicapés.
Par ailleurs, la Fondation « Zanmi Timoun » condamne le comportement laxisme des dirigeants, le manque d’intérêt pour la personne humaine plus précisément les enfants vivants avec une mobilité réduite.
Fait à Port-au-Prince, le 1 décembre 2017
Guylande MESADIEU
Coordonatrice
(509) 3612-8566

Laisser un commentaire