Note de presse

La Fondation « Zanmi Timoun » exige une meilleure condition de vie pour les enfants d’Haïti par rapport à la situation préoccupante de la vie de ces derniers

Haïti, un pays en voie de développement, depuis certains temps est considéré comme le pays le plus pauvre de l’Amérique Centrale. Elle est confrontée à pas mal de défis qui affecte le bien-être de toute la population. Frappé par des épidémies comme la diphtérie, le choléra, par des catastrophes naturelles comme le tremblement de terre, des cyclones et Ouragans, le pays connait toujours des jours sombres. De plus, du point de vue économique, il fait face à une augmentation du taux de chômage et une inflation élevée. Cette situation est liée à un manque d’investissement et la montée de l’insécurité qui s’installe dans quasiment tout le pays. Des programmes obtus de la présidence et un manque de confiance des autorités Etatiques fait le plein en Haïti. De tous ces manquements, l’enfant du pays qui est l’un des catégories les plus vulnérables est le premier à être victime.
En effet, la Fondation « Zanmi Timoun » exprime ses préoccupations face à la situation critique des enfants du pays. Un pays où l’Etat haïtien fait face à une crise d’autorité caractérisée d’abord par la montée de l’insécurité qui a déjà fait des victimes un peu partout dans le pays. Ensuite par un Etat qui a deux gouvernements, un gouvernement démissionnaire et un gouvernement nominée. Enfin elle est caractérisée par la cherté de la vie et la dépréciation de la gourde. Cet Etat ignore complètement les besoins des enfants surtout à l’occasion de la rentrée des classes. Zanmi Timoun constate qu’aucun effort n’a été fait afin d’accompagner les parents de manière concrète pour la rentrée des classes, alors que les parents font face à une situation économique extrêmement précaire et n’ont même pas un accompagnement social.
De tous ces faits, l’organisation croit que les autorités Etatiques oublient totalement leur devoir de protection envers les enfants du pays. Alors que l’Etat haïtien a pris des engagements à travers des traités et conventions relatifs aux droits de l’enfant. En guise de préparation pour la rentrée des classes, les enfants sont en détention préventive prolongée dans toutes les juridictions pénitentiaires du pays. La Fondation « Zanmi Timoun » recense environ 300 enfants emprisonnés pour seulement 58 condamnés. Par cette situation, Zanmi Timoun a comme l’impression que l’Etat haïtien prépare les enfants pour aller en prison. Car ils sont devenus des mendiants et prostitués dans toutes les rues de la zone métropolitaine, ils sont en domesticité et subissent toutes sorte d’abus et finalement, ils sont rapatriés de la République Dominicaine dans des conditions inhumaines sans aucun accompagnement du gouvernement.
De ce fait, Zanmi Timoun fait appel à la vigilance des citoyens et des organisations de la société civile afin d’amener les autorités étatiques à prendre conscience de la situation critique des enfants, d’une part. D’autre part, l’organisation croit que ce nouveau gouvernement doit prendre en compte les divers problèmes que confrontent les enfants de ce pays et établir une politique de justice sociale en leur faveur. Car c’est inacceptable, au XXIième siècle, beaucoup d’enfants sont sans identité et n’ont pas accès à un acte de naissance le premier document légal du pays. Donc un parent qui ne peut même pas doter son enfant d’un acte de naissance, Comment pourrait il envoyer son enfant à l’école?
Fait à Port-au-Prince, le 7 Septembre 2018
Richard FORTUNÉ
Responsable de Communication
Tél : (509) 4803-74-10

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