La fondation zanmi ti moun dénonce la situation des enfants en Haïti
Cette fondation déplore le non-respect de la convention sur le droit des enfants, signée et ratifiée par Haïti. Zanmi ti moun cite entre autre exemple, le cas des enfants des rues.
Il y a une certaine hypocrisie dans la société haïtienne, regrette la fondation qui évoque le phénomène des enfants en domesticité. Zanmi ti moun fait des recommandations en ce sens aux autorités concernées.
Le constat est clair…la vulnérabilité des enfants en Haïti est criante. La pauvreté qui guette les familles, surtout celles vivant en campagne favorise le phénomène des enfants en domesticité. Une véritable hypocrisie dans la société haïtienne, dénonce Zanmi ti moun. Guirlande Mésadieu, coordonnatrice de la fondation.
Certains enfants tentent de fuir la misère. Ils quittent le toit familial à l’insu de leurs parents pour aller vivre dans les grandes villes, particulièrement à Port-au-Prince. Ils viennent grossir le nombre des enfants des rues. Un autre problème que souligne Guirlande Mésadieu.
Ces enfants dorment à la belle étoile. Beaucoup d’entre eux deviennent des délinquants et sont jetés en prison au lieu d’être réinsérés. Les enfants sont l’avenir du pays. Guirlande Mésadieu préconise en ce sens l’application de vrais programmes de protection sociale en faveur de cette catégorie.
Environ 300 milles enfants vivent en domesticité en Haïti. La fondation zanmi timoun exhorte les parents d’être plus responsables.
Notons que le mardi 20 novembre, ramènera la journée internationale des droits de l’enfance. « Thème retenu cette année : « An’n Rasanble pou’n pwoteje timoun yo kont zak vyolans. »