Note de presse

Le laxisme de l’Etat Haïtien face à la Journée Internationale des Droits de l’Enfant

En date du 20 Novembre 1989, la Convention relative aux Droits de l’Enfant a été adoptée à l’unanimité par les membres des Nations Unies. Depuis lors, la date du 20 novembre est considérée comme étant la Journée Internationale des Droits de l’Enfant. Donc, en prélude à la journée internationale des droits de l’enfant, ce 20 novembre, la Fondation « Zanmi Timoun » réitère son engagement de travailler pour l’amélioration des conditions de vie des milliers d’enfants d’Haïti qui sont en situation difficile. Et, d’une manière spécifique, elle s’assure de donner un accompagnement psychosocial aux nombreux enfants victimes lors du passage de l’ouragan Matthew dans les départements du Sud, des Nippes et de la Grand-Anse au cours du mois d’octobre dernier.
Au cours de cette semaine marquant ladite journée, diverses activités sont organisées par l’équipe de la Fondation « Zanmi Timoun » dans le département de l’Ouest et du Centre respectivement dans la commune de Delmas et de Belladère. Ces activités sont réalisées en vue de réfléchir sur la problématique des enfants et aussi de sensibiliser la population sur la situation des enfants d’Haïti. Aussi, des rencontres sont organisées avec divers acteurs œuvrant dans le domaine de la Protection de l’Enfance en Haïti et des enfants issus des milieux défavorisés autour d’une réflexion commune sur la problématique des enfants en situation difficile. Ces activités veulent que les enfants soient protégés de toutes formes de discrimination, d’abus et de maltraitance.
La Fondation « Zanmi Timoun » considère la Journée Internationale des Droits de l’Enfant comme une occasion de dialogue entre les acteurs en vue de poser des actions concrètes qui visent le bien-être physique, mental et social de l’enfant en tenant compte de l’ensemble de droits défini par la Convention relative aux Droits de l’Enfant dont Haïti est signataire, comprenant ainsi le droit à la vie, à la santé, à l’éducation, au loisir, ainsi que le droit de vivre en famille, d’être protégé contre toute forme de violence, de discrimination, et de la liberté d’expression. En effet, l’article 2 alinéa 1 de ladite Convention stipule : les Etats parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation.
Par ailleurs, cette année, la célébration de la Journée internationale des Droits de l’Enfant coïncide avec la tenue des élections présidentielles et du tiers Sénat en Haïti. Ainsi, la Fondation « Zanmi Timoun » exige les autorités concernées de prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de réaliser des élections honnêtes, crédibles et démocratiques pour que le pays puisse retourner à l’ordre Constitutionnel. Car, l’instabilité politique dans lequel patauge le pays constitue une entrave à son développement socio-économique et met en péril l’avenir des Enfants.
Fait à Port-au-Prince, le 17 Novembre 2016
Litan DORIVAL
Responsable de Programme
50936370633

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